Cette bonne entente entre Françaises est une réalité. Elle a peut-être trouvé ses racines dans les tribulations de l’équipe de France qui, le 22 avril dernier à Besançon, a battu la Slovénie pour ne pas tomber dans le groupe 3 de la Fed Cup.
Ce jour-là, Parmentier, Stéphanie Foretz-Gacon, Razzano, Alizé Cornet et Kristina Mladenovic ont signé un résultat très important.
Et quand les joueuses tricolores se retrouvent dans les tournois, où chacun joue pour sa pomme, elles ont toujours autant de plaisir à se retrouver.
« Quand j’ai joué contre la Slovénie, je retrouvais la Fed Cup dix ans après mes débuts, sourit Foretz-Gacon. En 2002, j’étais la plus jeune mais là, j’étais la plus vieille ! L’état d’esprit est très bon, l’équipe est soudée et c’est comme ça qu’on va remonter. »
Leur cohésion est si réelle que les Françaises des IS ont organisé une réunion lundi soir à l’hôtel officiel du tournoi dans la chambre de Razzano pour parler de l’avenir de l’équipe de France. Fiévreuse, la Nîmoise était entourée de Parmentier, Cornet et Foretz-Gacon. Au téléphone, Aravane Rezaï, Kristina Mladenovic et Mathilde Johansson. A l’ordre du jour : quel remplaçant pour le capitaine Nicolas Escudé ?
« L’important, c’est de repartir sur de bonnes bases même si on a des cas particuliers dans le tennis féminin français, estime Pauline Parmentier. L’esprit d’équipe est très bien installé. On est hyper soudées. Quand on fera notre proposition pour le capitaine, on devra aller toutes dans le même sens. »
Car ce vendredi à Paris, au siège de la Fédération française, une réunion est au programme entre joueuses, élus de la FFT et cadres techniques. L’équipe de France sera au cœur des débats. Les joueuses qui seront présentes seront très bien préparées. Leur avis sera consensuel.
En attendant, elles se soutiennent et s’encouragent sur et autour de la terre battue strasbourgeoise. Mardi soir, c’est regroupées qu’elles ont admiré le très joli feu d’artifice tiré au Wacken. « On ne dînait pas toujours ensemble avant », reconnaît Parmentier.
Et quand le hasard des tirages au sort fait s’opposer deux Françaises, comme hier entre Parmentier et Foretz-Gacon (voir ci-dessous) pas question de stresser plus que de raison. « On a dîné ensemble, pris le petit-déjeuner ensemble et pris la même voiture », sourit Foretz-Gacon. En vraies copines.
C'est beau non ?